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A propos de la série ALCIBIADE DIDASCAUX

Comment est né Alcibiade Didascaux ?

Retournons quelques années en arrière, fin des années 1980, en Ariège, au lycée du Couserans à St-Girons… Un professeur de Grec veut communiquer à ses élèves la passion de l’Antiquité Grecque et Romaine. Son fils se passionne pour la Bande Dessinée, dont il voudrait faire son métier. Pourquoi ne feraient-ils pas ensemble une Bande Dessinée sur la civilisation Hellénique ? C’est ainsi que va naître Alcibiade Didascaux, un héros, dont le nom Didaskô signifie en Grec ancien « J’enseigne » ! Alcibiade est projeté dans le passé par son collègue de Physique. Beaucoup d’humour et les connaissances sur la période feront d’Alcibiade un classique des C.D.I. « Et pourquoi pas le Latin ?», demandent aussitôt ses collègues de Lettres Classiques ? Suivront les deux volumes sur les Romains, bientôt complétés par deux volumes sur l’Egypte, trois sur les Gaulois, deux sur « Les Invasions Barbares » ou la fin de la civilisation romaine, puis ces quatre volumes où l’on étudie de près la fin de la République Romaine et la Fondation de l’Empire, période cruciale de l’histoire du monde antique et du pourtour méditerranéen.

« Alcibiade Didascaux », pourquoi ce nom étrange ?

Le véritable Alcibiade, que l’on déclarait être « le plus bel homme d’Athènes» était le neveu de Périclès. Proche du pouvoir, riche, beau, intelligent, Alcibiade côtoya Socrate qui essaya de l’éduquer et lui sauva même la vie lors de la guerre du Péloponnèse à la bataille de Potidée, comme il sauva aussi Xénophon à la bataille de Délion. (Beaucoup l’ignorent, mais le philosophe a combattu en Hoplite.) Le héros athénien Alcibiade cumulait beaucoup d’avantages, mais seul lui manquait le principal : la vertu. Aussi, le bel Alcibiade finira sa vie misérablement, après avoir trahi Athènes et il reste comme le modèle de l’homme politique corrompu, un exemple de celui qui avait tout, mais n’a pas utilisé à bon escient ses acquis. Notre personnage est, lui, comme Socrate, c’est-à-dire doté par la nature d’un physique plutôt ingrat, mais d’une âme noble, désireuse d’ap- porter beaucoup à ceux qui le côtoient ! Ne vous fiez pas au seul physique de ceux que vous croisez… D’ailleurs qui est beau et qui est laid ? Nous savons tous que tout cela est subjectif, selon la société et l’époque dans laquelle on vit. L’humour est à notre Alcibiade ce que l’ironie était à Socrate !

A partir de quel âge peut-on lire ALCIBIADE DIDASCAUX ?

Le succès d’Alcibiade Didascaux auprès de très nombreux élèves montre que l’on peut s’instruire à la lecture d’une Bande Dessinée didactique. Lire est important, la qualité du contenu l’est encore plus, car le cerveau enregistre tout. La question la plus difficile à laquelle nous ayons d’ailleurs à répondre sur les salons du livre est la suivante : « À partir de quel âge peut-on lire un Didascaux ? » Il est important de savoir qu’il convient d’investir très tôt dans l’éducation et le capital humain. En effet, les lecteurs de Didascaux vont de l’âge de 9 ans aux collégiens et lycéens, chaque lecteur est différent, des étudiants d’Histoire aux enseignants d’Histoire et de Lettres Classiques et même de nombreux Universitaires, chacun suivant sa culture y trouvant alors un plaisir complice !

Que pensent les bons lecteurs d’ALCIBIADE DIDASCAUX ?

« Fascinant » disent les lecteurs passionnés d’Alcibiade Didascaux ! Ne l’oublions pas, c’est avant tout l’histoire antique qui est belle et combien tragique. C’est pour cette raison qu’elle est agréable à raconter. Nous suivons dans cette série la pensée de Polybe, le grand historien grec de l’Histoire romaine qui écrivit : « Il est nécessaire de recommander à tout le monde l’étude et la pratique des ouvrages d’histoire, parce qu’il n’y a pas de leçon qui soit plus accessible aux hommes que la connaissance des événements du passé.» N’est-ce pas cela l’humanisme ?

Au-delà de l’humour présent dans ALCIBIADE DIDASCAUX, la vérité historique est-elle là ?

Un « Alcibiade Didascaux » est tout d’abord apprécié pour son humour. C’est un délicieux piège culturel qui change le lecteur. On s’y plonge tout d’abord facilement parce que c’est une B.D. et aussi parce qu’il y a de l’humour intelligent, puis on découvre alors un véritable livre d’histoire et l’on se rend compte ensuite de la qualité du contenu par les connaissances transmises ! Combien de parents déclarent être étonnés des connaissances acquises par leurs enfants grâce aux « Alcibiade » et être eux-mêmes devenus ainsi des lecteurs d’Alcibiade Didascaux ! Ne pas véhiculer de fausses connaissances qui se graveront à vie dans l’esprit d’un lecteur, mais lui faire aimer l’histoire antique pour l’entraîner plus loin vers d’autres lectures, car la lecture reste la clé universelle de l’accès au savoir !

Peut-on commencer la lecture d’Alcibiade Didascaux par n’importe quel volume de la série ?

C’est l’une des caractéristiques de cette série. Chaque album peut être lu séparément ; on peut donc commencer par n’importe quel album ! Il est évident que pour un jeune lecteur, il sera judicieux de respecter la chronologie des civilisations et pour certaines d’entre-elles, par exemple l’Egypte de découvrir la mythologie avant l’histoire. Pour les autres lecteurs, l’intérêt d’une civilisation qu’il aime particulièrement ou au contraire qu’il méconnait sera le fil d’ariane parfait. L’une des idées sous-jacentes à cette série étant de montrer le lien de toutes les civilisations entre-elles.

Cette série d’ouvrages est-elle une série sans fin ?

L’un des objectifs est d’arriver à la Renaissance et montrer comment cette période est avant tout provoquée par la redécouverte des auteurs de l’Antiquité. D’autres albums consacrés à d’autres civilisations anciennes sont en projet.

 

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