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Où trouver Alcibiade Didascaux ?

Pourquoi ne trouve-t'on pas ALCIBIADE DIDASCAUX dans toutes les librairies ou dans l'espace librairie des super-marchés ?

Certains libraires qui travaillent avec nous depuis plus de 20 ans ont toujours des « Alcibiade DIDASCAUX » en magasin et nous suivent en « ouvrages de fonds ». Mais les véritables libraires « travaillant le fonds » deviennent de plus en plus rares, la plupart se contentent désormais de « travailler » la nouveauté mise en place par le diffuseur et ensuite de « commander » ponctuellement les ouvrages lorsque le client souhaite les commander… le flux tendu au maximum ! Mais ce système à ses limites : ainsi l’envoi d’un seul livre en colissimo a un coût de 8 € hors emballage, 9 € pour deux à trois ouvrages. Comment donc proposer à ses clients des frais de port gratuits ? (que nous lui facturons), alors qu’un ouvrage vaut 17 € T.T.C. Sa remise ne couvre pas les frais d’envoi ou à peine, aussi ce libraire préférera dire à son client que « les ouvrages ne sont pas disponibles » ; « que ces ouvrages sont épuisés » ; « que nous n’avons pas répondu à sa commande » et même « que nous n’existons plus » ; ceci dans l’espoir de lui vendre autre chose… « car l’oeil achète ce qu’il voit et sa librairie est pleine de nouveautés sans cesse renouvelées qu’il lui faut vendre pour payer ses échéances ou renvoyer à l’éditeur avant l’échéance de la facture… » Voilà pourquoi lorsqu’on souhaite un ouvrage en librairie, « si ce n’est pas une nouveauté d’un éditeur des quelques groupes qui se partagent le marché », il faut toujours le commander… et malgré cela on n’est pas toujours sûr de l’avoir… Heureusement Internet est là !

J'ai commandé ces ouvrages chez mon libraire qui m'a déclaré qu'ils étaient indisponibles ou qu'il ne pouvait se les procurer !

Ce dernier vous a peut-être proposé une « remise », des frais de port gratuits ! Et lorsqu’il regarde sa facture « pro forma », car il s’est engagé à vous proposer tout cela avant d’avoir lui-même commandé ces ouvrages, il constate qu’il ne gagnera pas d’argent sur sa vente, aussi il préférera vous mentir en déclarant que ces ouvrages sont indisponibles, plutôt que de vous avouer que faire venir un ou deux ouvrages n’est pas rentable pour lui.

Quel est le mode de diffusion actuel d'un livre en librairie ?

Environ six mois avant sa parution, « avant même que l’ouvrage ne soit terminé et imprimé », une présentation commerciale de l’ouvrage est faite auprès des « commerciaux du diffuseur », avec un résumé de l’ouvrage, la couverture du livre et le plan de communication publicitaire que peut mettre en oeuvre la maison d’édition : télé, spots radio, entretiens, publicité presse, actualités, etc. Ces données permettent au « commercial » de visiter son panel de librairies ou de « centrales d’achat » et d’effectuer « une mise en place des nouveautés » avec une quantité d’ouvrages et une date de parution prévue. Bien entendu, plus le plan de communication mis en place est important, « plus le libraire se laisse convaincre de faire une mise en place importante » qui assurera une bonne visibilité du livre en librairie. Rappelons que jusqu’à présent personne n’a encore vu le livre, qui est encore un objet virtuel. A sa parution, à la date retenue, s’il n’y a pas de retard, le « libraire » reçoit ses nouveautés qu’il présente selon la place dont il dispose et qu’il essaie de vendre avant l’échéance de sa facture, entre 60 et 90 jours. C’est pour cela que « certaines dites meilleures ventes » sont proposées plusieurs fois en « Facing », c’est-à-dire la couverture de l’ouvrage en premier regard et cela plusieurs fois: cela peut aller jusqu’à 9 fois chez CULTURA ». Si l’ouvrage n’est pas vendu dans ce délai, ce n’est pas grave, d’autres nouveautés arrivent, le libraire renvoie à son distributeur les invendus, « ces fameux Retours » qui laissent la place à d’autres nouveautés.

Où trouver ALCIBIADE DIDASCAUX ?

Bien entendu, sur ce site de vente en ligne entièrement sécurisé que nous avons conçu à cet effet et où les ouvrages sont vendus à leur prix éditeur! Attention, certains sites de vente en ligne, comme la FNAC.com ou certains des vendeurs sur PRICE MINISTER proposent des Alcibiade Didascaux d’occasion ou neufs à des prix astronomiques 90 €, 120 € au prétexte que ces ouvrages seraient introuvables. Ne vous laissez pas piéger : tous les albums parus sont disponibles et à leur prix normal de 17 € T.T.C. Aussi, n’hésitez pas à commander sur notre site!

Pourquoi certains libraires ne présentent-ils plus que de la nouveauté ?

Le raccourcissement du délai de retour des nouveautés est une tendance dominante depuis 10 ans. Avant l’ère de l’informatique, le libraire avait un délai d’une année avant de renvoyer ses nouveautés invendues… Aujourd’hui les libraires conservent les ouvrages reçus à l’office 12 semaines en moyenne (parfois moins pour le type de librairie dénommées « grandes surfaces culturelles », où les retours peuvent être faits au bout de quinze jours maximum), et les libraires sont seulement 15% à les conserver plus de 4 mois. L’accélération du rythme de production éditoriale génère une importante augmentation du volume des « offices », responsable d’un surcroît de travail pour le libraire et d’une fragilisation de sa trésorerie, d’où le choix qu’il fait bien souvent de ne travailler qu’avec de très grosses maisons d’édition, même s’il doit subir des « grilles d’offices imposées », seules garantes d’un bon niveau de remise pour lui… Les maîtres mots d’un responsable de librairie pour juger de la qualité d’un ouvrage sont aujourd’hui : % du taux de remise ; taux de rotation des stocks et éventuellement possibilité d’obtenir une « sur-remise », s’il effectue « une mise en avant de l’ouvrage », du « facing » ou une mise en place importante. La conséquence directe de cette augmentation de la production éditoriale est l’érosion progressive des fonds, qui ne sont plus renouvelés et la disparition des « vrais libraires », ceux où l’on trouve des livres autres que la nouveauté. Un libraire qui a trop de stock est mal noté par son banquier… Tout ceci signifie donc la standardisation progressive de l’offre d’un point de vente à un autre. « Plus de diversité du livre, mais le même ouvrage partout et pendant seulement quelque temps… » et un même titre mis en avant suivant « le buzz » qu’il peut faire… Il est sûr que l’acheteur potentiel d’un ouvrage, fatigué de devoir aller en librairie pour commander des ouvrages qu’il n’est parfois pas sûr de recevoir, choisi bientôt de le faire directement sur internet lorsque ce choix lui est proposé. C’est donc un changement de la manière d’acheter le livre qui se met peu à peu en place.