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Photocopier Alcibiade Didascaux…

La photocopie et le commerce équitable !

Vous êtes très nombreux à utiliser Alcibiade Didascaux en photocopie avec vos élèves et vous nous le déclarez régulièrement lorsque nous nous rencontrons ou bien dans vos lettres. En effet, pas un seul salon du livre où les élèves ne nous disent avoir reçu en photocopies des pages d’Alcibiade Didascaux en complément de leurs cours ! Nous sommes flattés de votre adhésion à notre travail et nous vous en remercions. Toutefois, nous vous demandons aujourd’hui votre aide afin de mieux faire valoir nos droits auprès du C.F.C !

De nos jours, tout citoyen se sent concerné par le commerce équitable. Celui qui produit un bien ne doit pas être exploité et a droit à une juste rémunération de son travail, c’est une idée à laquelle nous adhérons tous. Toutefois chaque fois qu’un auteur est photocopié, il est lésé dans son droit d’auteur, sans que personne ne se sente coupable (enfin presque…) Pourquoi ?
Le C.F.C. (Centre Français de la Photocopie) communique sur le droit de photocopie et vous pouvez tous lire au-dessus de la photocopieuse de votre établissement les affiches du C.F.C :
« Le contrat que votre établissement a signé avec le C.F.C rend licite les photocopies de publications réalisées pour les besoins pédagogiques, dans la limite autorisée etc.
Attention : Toute reproduction de publication doit être accompagnée des références de l’œuvre copiée (titre, auteur, éditeur). »

Cependant, comme vous le constatez, rien n’est fait pour collecter toutes ces informations et c’est là toute l’ambiguïté !

Pour chaque élève de votre établissement, une somme est payée par l’Education nationale au C.F.C. Ensuite, une fois par an, une enquête est réalisée par le C.F.C. « sur un échantillon de 1200 collèges et lycées (soit 10% du nombre total d’établissements : un établissement est donc amené à effectuer une enquête une fois tous les 10 ans, comme le précise le C.F.C dans sa brochure). Cette enquête dure 4 semaines, pendant lesquelles, il vous est demandé de recenser, sur des formulaires, les références bibliographiques des œuvres que vous photocopiez pour vos élèves. Ces informations permettent au C.F.C. D’IDENTIFIER LES AUTEURS ET LES ÉDITEURS AUXQUELS REVERSER LES DROITS. »
En résumé, 10 % des établissements = 1 établissement pendant 4 semaines une fois tous les 10 ans, le reste du temps aucune enquête ! De plus, même si un auteur est photocopié dans l’un des établissements du panel, faut-il encore que ce soit pendant la période d’enquête, sinon cela ne rentre plus dans l’enquête du C.F.C. D’autre part et vous le savez bien, les enseignants ont l’impression d’être fliqué (peur d’être dans l’illégalité ?), et répugnent donc à remplir le cahier mis à leur disposition…
Comme vous le voyez, le droit d’auteur n’est absolument pas respecté ! C’est ainsi que chaque année des millions d’euros payés par l’Education Nationale, et néanmoins redistribués, après un savant calcul de prorata, sont « accaparés » par quelques groupes d’éditons importants qui, comme par hasard, font également partie des structures internes du C.F. C. … Aussi, si vous êtes pour plus d’égalité,

Renvoyez-nous l’autorisation de contact.