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Alcibiade Didascaux et Caïus Julius Caesar

19,00

Format de l’ouvrage : 24 cm x 33 cm – 64 pages intérieures d’un papier de 150 g ; cahiers cousus ; couverture cartonnée pelliculée.

Description

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La fin de la République – II

De retour à Rome, avec Cléopâtre à ses côtés, César doit affirmer son autorité face à des mutineries et des légions menaçantes ; nous allons alors voir combien grand était le pouvoir de séduction de César sur ses hommes. Cependant, les Républicains n’ont pas abandonné la lutte ; Scipion a conduit en Afrique les débris de l’armée de Pharsale. Le roi Juba 1er, roi des Numides, s’est joint à lui. Leurs forces réunies sont tellement redoutables que les ennemis de César s’attendent à voir Scipion à Rome. César part le combattre. D’abord battu par les lieu- tenants de Scipion, César remporte bientôt sur le général en chef une grande victoire sous les murs de la ville de Thapsus. Juba s’empoisonne au milieu d’un festin ; Scipion attaqué sur mer, dans sa fuite, se poignarde et se noie. À la nouvelle de ce revers, Caton, enfermé dans Utique, n’attend pas l’arrivée de César qui s’avance contre lui et le célèbre Caton d’Utique se donne la mort sur ces dernières paroles qui passeront à la postérité : « la cause du vainqueur a plu aux Dieux et celle du vaincu à Caton ! ». Ainsi se termine la « Guerre d’Afrique ».

De retour à Rome, César reçoit les honneurs de quatre triomphes à la fois : les Gaules, l’Égypte, le Pont et l’Afrique et il fait de cette pompe un spectacle inouï que nul n’avait jamais vu et ne reverra jamais plus à Rome ! Nous voyons que la présence de la reine Cléopâtre à Rome, installée avec le petit Césarion, aux côtés de César, dans sa villa au-delà du Tibre, n’est pas du goût de tout le monde. Certains, comme Cicéron, voient déjà en elle une ennemie de Rome ! Les Républicains ne s’avouent pas vaincus ; Cnéius Pompée et son frère, Sextus Pompée, sont passés en Espagne, où le nom de Pompée reste toujours prestigieux. De grands stratèges comme Varus et Labiénus, l’ancien bras droit de César pendant la guerre des Gaules, devenu désormais son redoutable ennemi, les y ont rejoints. Aussi, les nouvelles qui parviennent à Rome sont bientôt alarmantes. César confie Cléopâtre à Marc Antoine, et, revêtu de son quatrième consulat, il part pour l’Espagne. Nous assistons maintenant à la « Guerre d’Espagne », où les deux fils de Pompée sont parvenus à réunir une armée formidable. Jamais César ne se sera trouvé en aussi grand péril qu’au cours de cette campagne d’Espagne, qui se terminera quelques mois après le désastre de Munda, près de Cordoue, pour l’armée des Républicains. Nous aurons vu la bravoure suicidaire dont sait faire preuve César. Comme le dira César, « partout il avait combattu pour la victoire, mais à Munda, il s’était battu pour sauver sa vie ! ». Cependant, le cinquième triomphe que célèbre César à Rome, pour avoir vaincu des Romains, excite des murmures de désapprobation. Triompher de citoyens romains, cela ne s’était jamais vu ! Pourtant après Munda, le Sénat lui accorde des honneurs extraordinaires tels qu’on a reconnu en lui une nature divine.

César a désormais une autorité sans bornes. Il est nommé consul pour dix ans et dictateur perpétuel. Il a maintenant le droit de porter en permanence le costume triomphal, la pourpre et le laurier, de joindre à son nom le prénom d’Imperator, d’orner en permanence sa tête chauve d’une couronne de laurier ! Maître d’incalculables richesses, nous voyons les nombreuses réformes qu’il accomplit, sa transformation de Rome et du monde romain, mais aussi les erreurs qui vont faire naître la conjuration contre lui. La fameuse scène des Lupercales, où Antoine tente de couronner César. César a-t-il voulu le titre de Roi ? Nous assistons aux préparatifs de la conjuration. Mais, lorsqu’on informe César d’un complot, il déclare qu’il est déjà instruit du dessein des conjurés : « J’aime mieux mourir que de craindre la mort, a-t-il coutume de répondre. César est tout à la préparation de son expédition chez les Parthes, l’ennemi traditionnel des Romains. Cette expédition fera de lui un nouvel Alexandre le Grand et vengera la mort de Crassus. Le départ de cette immense armée est prévu pour le 18 mars. Nous assistons aux nombreux présages qui auraient dû alerter César, avant la journée fatidique des Ides de Mars, mais César a une entière confiance en sa bonne Fortune. À la veille de son départ pour l’Orient, victime du tabou attaché au mot « Rex » à Rome, le 15 mars de l’an 44 avant J.-C., César tombe sous les coups des derniers Républicains, menés par Cassius et Brutus. « Tu quoque mi fili » ou plus exactement « Kai su, teknon », car c’est en grec qu’il prononça ses derniers mots, César s’écroule aux pieds de la statue de Pompée. Le crime le plus stupide de l’Histoire écrira Goethe. Comme le calculera l’Empereur Napoléon, César sera resté seulement six mois « maître du monde » !

Nous revivons ensuite les événements qui suivent la mort de César : la panique générale qui suit le meurtre, la peur dans Rome devant la colère du peuple, la fuite de Cléopâtre en Égypte, la fuite des conjurés, l’action d’Antoine qui organise les funérailles de César, la lecture du testament de César et l’arrivée d’Octave, le petit-neveu de César, qui vient réclamer l’héritage et le nom qui lui étaient légués ! C’est une longue période de troubles qui commence après la mort de César et c’est aussi le début du conflit entre Octave et Antoine, qui l’empêche de recueillir son héritage. Antoine vaincu peu après devant Modène est déclaré ennemi public, mais Lépide lui offre son armée. Cette opposition provoque la naissance du deuxième triumvirat : Octave, Antoine, Lépide. Faute de pouvoir s’éliminer, les trois hommes s’entendent contre leurs ennemis communs et se partagent le pouvoir absolu. Ils décident d’un commun accord par une liste la mort de leurs ennemis et la confiscation de leurs biens : c’est la terreur de la seconde proscription, où nous revivons la mort tragique de Cicéron. Le parti pompéien reste cependant encore redoutable. Refusant de s’avouer vaincus, Brutus et Cassius marchent contre les deux triumvirs Octave et Antoine. Ce volume se termine avec les deux grandes batailles, où les Pompéiens sont écrasés, près de Philippes. Cette défaite sonne le glas définitif du parti républicain et voit disparaître un grand nombre d’illustres familles romaines.

I – Où l’on voit l’immense ascendant d’un chef nommé César sur ses légionnaires et sa fermeté devant ses troupes séditieuses lors de révoltes militaires en Campanie.
II – Où l’on assiste sur le continent africain à la victoire de Thapsus et à la mort de Caton d’Utique.
III – Où l’on assiste à Munda, près de Cordoue en Espagne, à la dernière bataille des guerres civiles et à un acte de bravoure suicidaire de César qui s’élance seul à l’assaut de l’ennemi !
IV – Où l’on assiste à la toute-puissance du « descendant de Vénus », Caius Julius Caesar, le chef unique des armées victorieuses, qui jouit maintenant d’une autorité pratiquement illimitée.
V – Où l’on assiste aux Lupercales du 15 février 44 et où l’on se demande si César, dictateur perpétuel, aspire secrètement à la royauté…
VI – Où l’on assiste à la naissance de la conjuration contre César par les derniers Républicains : Marcus Junius Brutus et Caius Cassius Longinus.
VII – Où l’on assiste lors des « Ides de Mars » à ce qui fut, selon Goethe, « le crime le plus stupide de l’Histoire ».
VIII – Où l’on apprend ce qui sse passa les jours qui suivirent la mort de César, où l’on découvre son testament et où l’on assiste aux funérailles du dictateur.
IX – Où l’on fait connaissance avec Octave, le jeune héritier de César, où l’on voit les conditions qui préludent à la naissance du second triumvirat entre Octave, Antoine et Lépide, avant d’assister au terribles proscriptions.
X – Où l’on voit comment le 8 janvier 711 de l’an de Rome meurt Marcus Tullius Cicero, l’auteur des Philippiques, et ce qu’il advient de son corps.
XI – Où l’on voit que le fantôme de César apparaît !
XII – Où l’on assiste dans l’immense plaine à l’ouest de Philippes, en Macédoine orientale, à la plus grande bataille où deux armées romaines se soient jamais affrontées : les légions des Républicains Brutus et Cassius contre celles des Césariens Octave et Antoine.

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Poids 700 g

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