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Des invasions des peuples germains à la mort d’Attila
Musculus mène son enquête afin de retrouver Alcibiade Didascaux égaré dans le temps à l’époque des Invasions Barbares. Notre célèbre souris philosophe s’est rendue chez le baron de Montesquieu, alors en train d’écrire ses « Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence ». C’est ainsi que nous allons faire connaissance avec les peuplades germaniques auxquelles allait être confronté l’empire romain. Nous allons voir comment Rome va résoudre ce problème et comment, le meilleur des mondes n’étant pas d’actualité, d’autres Barbares vont continuellement affaiblir l’empire romain. Maintenant ce sont des peuples nouveaux qui déferlent sur l’Empire comme une véritable lame de fond : Alamans, Francs, Saxons, Burgondes, Vandales, Goths -Wisigoths et Ostrogoths -. Leur pression va être si violente qu’elle va presque mettre en pièces l’Empire et avancer de près de deux siècles sa destinée.
Alors qu’Agénor et son robot Didacticator cherchent à localiser le professeur Didascaux, notre héros va nous montrer comment la Légion, gloire des armées romaines, va se transformer et comment la cavalerie va bientôt devenir la reine des batailles. Être Empereur, c’est avant tout être le défenseur de l’empire romain, ce qui à l’époque n’est pas de tout repos ! La terrible défaite d’Andrinople va définitivement changer la face de l’armée romaine et ses rapports avec les peuples barbares de l’Empire, dont certains vont devenir des fédérés. L’incorporation des Goths dans l’armée romaine allait-elle rendre cette dernière invincible ? Désormais, les généraux romains seront des chefs barbares qui s’opposeront à d’autres chefs barbares. Nous suivons ainsi les étranges destins du Franc Arbogast, du Goths Gaïnas, de Stilichon le Vandale,, avant de revivre la prise et le pillage de Rome par Alaric, roi des Wisigoths.
C’est maintenant le début d’une grande aventure : Toulouse, capitale du royaume des Wisigoths. Toutefois, l’inventaire des peuples barbares n’est pas fini, car nous allons découvrir une race inconnue en Europe : les Huns ! Ces pillards effroyables sont les signes avant-coureurs de la catastrophe qui va fondre sur l’empire romain et, peu à peu, le disloquer irrémédiablement. Nous verrons le Patrice Aetius, « le dernier des Romains », défendre l’empire romain d’Occident et nous assisterons aux brusques changements provoqués par les hordes innombrables de Huns conduites par leur khan, Attila, le Fléau de Dieu.
I – Les peuples germains
II – Le déclin de l’Empire romain d’Occident
III – Les Huns
IV – Andrinople
V – Le Franc Arbogast
VI – Stilichon le Vandale
VII – La prise de Rome par Alaric
VIII – Le rêve d’Athaulf
IX – Toulouse, capitale des Wisigoths
X – Le patrice Aetius
XI – Attila, le fléau de Dieu
XII – La mort d’Aetius, le dernier des Romains
En annexe :
– Carte des invasions barbares
– Les différents peuples barbares
L’EMPIRE À PARTIR DU IIIe SIÈCLE EST UNE PRÉPARATION AU MOYEN ÂGE !
HISTOIRE DE LA CHUTE DE L’EMPIRE ROMAIN D’OCCIDENT
ROME FACE AUX VAGUES SUCCESSIVES D’INVASIONS BARBARES !
La « tragédie » de la lutte obstinée de l’Empire romain contre l’implacable destin est l’un des spectacles les plus passionnants qui puissent s’offrir aux regards de l’historien et la chute du monde antique est peut être le plus important problème de l’histoire universelle, écrivait Ferdinant Lot dans son avant-propos à l’histoire du Moyen Âge. La lutte contre les Barbares a dominé la vie de l’Etat à partir du milieu du II° siècle de notre ère. Même sans les invasions barbares, l’Empire était atteint profondément dans sa vitalité, mais il y a eu les Barbares et leur action a été décisive : ils ont provoqué la débâcle. Vandales, Goths, Alamans, Francs, Huns, Saxons, Burgondes, Hérules, Alains, Scots, Pictes, Sarmates, Quades, Maures, Nubiens… Le Barbaricum ressemble à un inventaire de peuples aux noms nouveaux. Inégalement avancés en civilisation, ces peuples barbares, devant lesquels la conquête romaine avait finit par s’arrêter, formaient une ceinture inquiétante autour de la Romania et exerçaient une pression menaçante constante sur le limes.
UN MONDE QUI FINIT ET FAIT APPARAÎTRE LES ÉLÉMENTS D’UN MONDE NOUVEAU !
Certains de ces Barbares ont imposé leurs services à l’Empire, avant de lui faire la loi, et s’y sont infiltrés, bien avant de l’envahir. En Orient, il est arrivé que Rome payât tribut à des Barbares pour en tenir d’autres en respect. En Occident, ce sont les Barbares qui peu à peu vont constituer l’armée et assurer la défense du limes, qui, par son immense étendue, était devenu pratiquement impossible à surveiller. Les premiers empereurs avaient régné par l’armée : c’est l’armée, à la fin, qui a régné par les empereurs. Elle les a faits, défaits, acclamés, tués pour des motifs futiles ou bas : et la pompe orientale qui les entourait ne servait guère qu’à masquer leur faiblesse. Armée romaine aux IV° et V° siècles, cela veut dire simplement armée au service de Rome (puis de Byzance). Dans un premier temps, les Barbares s’étaient « romanisés » ; le monde romain finit par se « barbariser ».
LA FIN DU MONDE ANTIQUE ET LE DÉBUT DU MOYEN ÂGE !
Les Goths, par des victoires et des traités, s’établissent à l’Est ; les Francs pénètrent de plus en plus nombreux à l’Ouest. Commence une période d’intrigues, de désordre, de confusion extrême, où des Barbares fédérés luttent contre d’autres Barbares qui ne demandent qu’à devenir fédérés eux-mêmes, où le pouvoir passe bientôt aux patrices, maîtres de l’armée, où l’Empereur s’efface, en attendant que l’empire d’Occident disparaisse en 476. Parmi les tribus germaniques qui se disputent la Gaule, les Francs vont l’emporter grâce à un homme, à la fois doué de sens politique et dénué de scrupules : Clovis. Cet Empire romain, dont le prestige avait fasciné les Barbares, se maintiendra toutefois comme un cadre idéal et ne disparaîtra véritablement qu’en 806 avec le dernier empereur romain de nation germanique.
LA FIN DU MONDE ANTIQUE ET LE DÉBUT DU MOYEN ÂGE
« Que le Moyen âge n’ait pas succédé brusquement à l’Antiquité, Ferdinand LOT |